Alors que le quiet quitting fait des émules, le présentéisme a encore de beaux jours devant lui. Rester au travail, pour ne rien faire, ou au contraire, pour trop en faire… Ça pose question quand même, non ?
Résumé
Malgré l’essor du télétravail, le présentéisme persiste en France. Selon un sondage OpinionWay pour Factorial réalisé en octobre 2023, 55 % des salariés considèrent les heures supplémentaires comme un signe d’engagement professionnel et 61 % des salariés estiment que les horaires de travail traditionnels sont devenus obsolètes, même si la pression pour rester au bureau demeure forte.
Les jeunes générations veulent prouver leur valeur en travaillant plus longtemps, ce qui représente une augmentation de 7 % par rapport aux générations Y et Z. Les salariés ressentent souvent une surveillance de leurs horaires de travail, et près d’un tiers déclarent subir des remarques s’ils partent plus tôt. Les conséquences du présentéisme sont multiples : baisse de productivité, détérioration de l’ambiance de travail, risque de burn-out.
Ce que j’en pense
On ne le dira jamais assez, mais une évolution des pratiques est nécessaire. Elle doit encourager une gestion plus flexible du temps de travail et sensibiliser aux risques du présentéisme. Une organisation plus systémique, un management plus participatif (bottom – up management) et le recours à un télétravail plus encadré, peuvent, selon moi, contribuer à un équilibre plus sain entre vie professionnelle et personnelle.
Source :
- L’ADN
- https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/heures-supplementaires-entreprises-salaries-zele/
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