Arrêter de penser

Qui n’a jamais voulu, au moins une fois dans sa vie, tout débrancher, tout déconnecter pour arrêter de penser ? Arrêter de penser au passé, arrêter de penser au travail, arrêter de penser aux autres, arrêter de penser à quelqu’un… 

Comment arrêter de penser tout les temps ? Comment ne plus penser à rien ? Comment ne pas penser ? Est-ce d’ailleurs possible ? Pouvons-nous stopper notre flux de pensées ? Je vous propose de retrouver ci-dessous quelques conseils pour vous aider à moins gamberger. À la fin de cet article, je répondrai à trois questions posées par mes clients dans le cadre de leur coaching individuel sur « comment arrêter de trop penser ? ».

En bref

• Arrêter de penser, passe par la prise de conscience de ses émotions et l’adoption de stratégies pour mieux les gérer : vrai

En identifiant ce qui nous pèse et en travaillant à travers nos ressentis (par exemple, en pratiquant la pleine conscience, en établissant des priorités ou en sollicitant du soutien), on peut alléger progressivement la charge mentale. Cette approche permet d’intégrer les émotions sans qu’elles ne deviennent écrasantes.

• Il est possible d’arrêter totalement de penser si on se concentre suffisamment : faux

C’est un mythe ! Le cerveau produit naturellement des pensées en continu, même quand on ne le veut pas. L’objectif n’est pas de supprimer les pensées, mais d’apprendre à ne pas s’y accrocher et à les laisser passer sans s’y perdre.

• Penser beaucoup est un signe d’intelligence ou de productivité : faux

Penser est une chose. Trop penser, ruminer, surtout de manière répétitive ou anxieuse, peut épuiser, bloquer l’action et augmenter le stress. Ce qu’on appelle la sur-analyse peut être un frein plus qu’une aide, surtout quand elle tourne en boucle sans apporter de solutions.